Ces vendanges 2021 ont commencé le 23 Septembre, soit trois semaines plus tard qu’en 2020.
Jusqu’au dernier jour, l’année viticole 2021 a été éprouvante pour les vignerons. Depuis le gel d’avril, aggravé par un redémarrage précoce de la vigne, jusqu’aux vendanges en septembre, les changements
météorologiques brutaux ont imposé leur tempo. Seuls moments de répits, la floraison se déroule dans de bonnes conditions pour la formation des
futurs fruits et la véraison sous le soleil, à partir de la mi-août.
Ainsi, sauf pour les volumes, les belles réussites sont à la hauteur des efforts consentis. Il a fallu sacrifier beaucoup pour que la qualité soit au rendez-vous.
Outre les pertes de volumes dues au gel les raisins récoltés font l’objet d’un double tri très méticuleux, à la vigne et en cuverie. Les caprices du temps en juillet et début août contribuent au développement de quelques foyers de maladies, heureusement circonscrits grâces aux efforts des viticulteurs et au retour d’un temps sec courant août.
De l’avis général, 2021 fut un millésime intéressant à travailler, car il demanda une vraie technicité : les vinifications durent être très précises. Si les fermentations furent rapides, il fallut néanmoins porter une très grande
attention à l’extraction des tannins et de la couleur pour les vins rouges, ainsi qu’aux équilibres aromatiques pour les vins blancs.
Lors des premières dégustations, des tendances se dessinent : le potentiel aromatique des moûts est bien là, et les équilibres sucres-acides retrouvent des typicités appréciées par les amateurs de vins de Bourgogne